Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, un audit énergétique est obligatoire pour vendre un logement classé E au titre du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
Cette exigence complète le DPE pour mieux informer les acheteurs sur la performance énergétique du bien. Mise en place en avril 2023 pour les habitations classées F ou G, cette mesure vise à réduire le nombre de « passoires thermiques ».
L’audit énergétique joue un rôle clé en évaluant les performances énergétiques et environnementales d’un bâtiment. Il sensibilise les acheteurs aux enjeux écologiques et propose des recommandations pour des travaux d’amélioration progressive. Ces travaux, répartis en étapes, visent à renforcer le confort thermique, améliorer la qualité de l’air et réduire la consommation énergétique. De plus, le rapport identifie les éventuelles pathologies du bâtiment. Cet audit reste valide pendant cinq ans.
Cette obligation s’applique aux maisons individuelles et immeubles en propriété unique mis en vente, en métropole et, dès juillet 2024, dans les départements d’outre-mer.
L’audit énergétique comprend plusieurs analyses et recommandations :
État énergétique initial :
L’audit dresse un bilan de la performance énergétique actuelle à partir du DPE existant. Il identifie les zones de perte thermique ainsi que les équipements de régulation présents dans le logement.
Propositions de travaux :
Deux scénarios d’amélioration sont proposés :
Projection après travaux :
L’audit fournit une estimation des performances énergétiques atteignables après chaque étape, incluant les économies d’énergie, les réductions des émissions de CO2, et l’impact financier.
Coût et aides disponibles :
L’audit évalue les coûts des travaux envisagés et liste les dispositifs d’aide financière pour soutenir les rénovations énergétiques.
Ventilation et qualité de l’air :
Des recommandations spécifiques sont données pour l’entretien du système de ventilation et l’amélioration du renouvellement d’air afin d’assurer une aération efficace et saine.